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Les juges de la Cour pénale internationale ont refusé ce jeudi que la Côte d’Ivoire
juge elle-même Simone Gbagbo, poursuivie pour crimes contre l’humanité, et
réclament aux autorités d’Abidjan qu’elle leurs oit livrée. La CPI a par ailleurs
annoncé sa décision de juger l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Charles
BléGoudé, également accusé de crimes contre l’humanité lors des violences post-
électorales de 2010-11. Nous reviendrons sur le fameux sujet de la CPI de ses
avantages et de ses limites.
Non, la Russie n ‘est pas et ne sera pas un État de Droit.
L’opposant Alexei Navalny, avocat de son État, est l’homme politique le plus
farouchement oppose a Valdimir Poutine. Ancien Yale World Fellow, il arrive
deuxième pour les élections a la mairie de Moscou. Arrêté plusieurs fois, il vient d
écoper d une peine de 3 ans avec sursis. Juste après le verdict, il se rendit sur la
place publique pour organiser le même jour, le 30decembre 2014, une manifestation
anti Poutine et fut arrêté sur place.
Apparemment, l’État Russe utilisa une vielle plainte d’Yves Rocher contre les
Navalny. Rocher, fort embarrassée, retira sa plainte mais Poutine n’allait pas rater
l’occasion. La saga continue …cela nous fait penser au procès des jeunes
chanteuses anti régime Pussy Riots avec leur tête la belleNadejdaTolokonnikova,
Elle savait également passée quelques mois dans les prisons de Poutine…
Le droit de s’exprimer librement est en principe garanti par la loi marocaine et les
conventions internationales. Ainsi, au Maroc, la Constitution du 29 juillet 2011
dispose en son article 25 que « sont garanties les libertés de penser, d’opinion et d
expression sous toutes leurs formes ». De même, la déclaration Universelle des
Droits de l‘Homme du 10 décembre 1948 stipule que « Tout individu a droit a? la
liberté? d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas e?tre inquiété pour
ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de re?pandre, sans conside?ration de
frontie?res, les informations et les ide?es par quelque moyen d’expression que ce
soit. » Enfin, et de manière beaucoup plus forte et contraignante pour les candidats
censeurs, l’article 19 du pacte Pacte international de l’O.N.U
relatif aux droits civils et politiques conclu à New York le 16 décembre 1966 et
s’imposant au Maroc car ratifié par ce dernier,
Cher(e)s ami(e)s, concitoyens et citoyens du monde,
Pourquoi la Justice, pourquoi un blog sur la justice ?
Proudhon disait en 1858 que « La justice […], c’est le respect, spontanément
éprouvé et réciproquement garanti, de la dignité humaine, en quelque personne et
dans quelque circonstance qu’elle se trouve compromise, et à quelque risque que
nous expose sa défense. »
Je ne peux que souscrire à ce propos fort bien exprimé. Il y’a à mon sens deux
acceptions de la Justice. La première et plus communément connue du grand public
est l’ensemble de règles qui régissent toute société et dont le respect est assuré par
des sanctions en cas d’infraction. Tantôt c’est le cas du policier qui verbalise un
conducteur pour un feu rouge, tantôt c’est le criminel qui purgera une peine de prison
pour ses méfaits. En ce sens, toute société a besoin de règles minimales pour la
protection de l’ordre et du bien être public .
Le cabinet Oulamine Law Group a organisé en partenariat avec le cabinet Alassaire JuriConseil, la Chambre de Commerce Française (CFCI), la Confédération Gé nérale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME) une conférence sous le thème « Quel environnement juridique pour travailler sur le marché marocain? » le 13 Novembre 2012 à Paris (Programme)
Le séminaire a été réalisé en participation avec le président de la CGPME, Jean François Roubaud, le Centre Régional des Investissements (CRI) du Grand Casablanca, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) ainsi que l’Ambassade du Maroc à Paris.
Ce séminaire avait pour objectif de donner à un éclairage complet sur à l’environnement juridique au Maroc avec un panel d’experts. Le Président de la CGPME, Jean François Roubaud, a ouvert la session de travail, en soulignant l’importance d’accompagner les PME françaises sur ce marché et préserver la place de la France comme partenaire économique du Maroc de premier ordre. Son intervention fut suivie par le discours de Riad Ramzi, Ministre conseiller à l’Ambassade du Maroc à Paris.
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